Cela vous a peut-être échappé mais les Pays-Bas seront le premier pays à voter (avant la France et l’Allemagne) au cœur d’une période cruciale en Europe et dans le monde.
Compte tenu de la conjoncture actuelle et du péril populiste, les élections néerlandaises intéressent beaucoup plus que d’habitude, certains n’hésitant pas à faire des Pays-Bas le pays qui pourrait entrainer l’Europe dans sa chute ou générer son sursaut.
Binationale depuis quelques années, je suis d’autant plus “satisfaite” de pouvoir exprimer ma voix et voterai avec une émotion sincère le mercredi 15 mars.
Beaucoup de choses me frappent en tant que Française quand je compare avec les élections en France. Aux Pays-Bas, le vote est beaucoup moins “sacralisé” qu’en France, les procédures pour faire des procurations sont simples et flexibles, le vote a lieu en semaine et des bureaux de vote sont installés partout dans les grandes villes (notamment dans les écoles et les maisons de quartiers). On verra si cela permet une participation plus grande le 15 mars.
Alors bien sûr, ici aussi de nombreux débats ont lieu mais le débat qui fait toujours l’événement entre les têtes de liste est celui qui aura lieu, le dimanche 5 mars, dans une salle de concert magique, le Carré d’Amsterdam.
Et oui cette année aussi aura lieu le désormais traditionnel “Carrédébat”, dans l’illustre salle de spectacle de la capitale. Pour avoir une idée de l’ambiance mise en musique cliquez ici.
Pour ce débat comme pour les concerts, il est possible d’acheter des places (55 € l’unité quand même).
Les débats sont cette année très controversés, certains candidats décident ainsi de ne pas participer à certains. Geert Wilders a indiqué qu’il ne prendrait pas part au débat de Carré…
Alors après le glam rock de Bryan Ferry, le grand théâtre politique de Mark/Lodewijk/Emile/Jesse/Alexander/Marianne et les autres ? Que nenni ! Je serai alors à Paris, à l’Assemblée des Français des l’étranger.