Le week-end qui vient de passer fut riche en actualités politiques : plusieurs candidats à l’élection présidentielle avaient en effet choisi de tenir de grands rassemblements.
Le vainqueur “médiatique” incontestable et incontesté du week-end est Jean-Luc Mélenchon. Le candidat fit en effet le “buzz” technique et médiatique en apparaissant simultanément à Paris et à Lyon grâce à un hologramme.
La presse et les commentateurs politiques (officiels ou officieux, de droite et de gauche d’ailleurs) et les geeks soulignèrent l’inventivité et la prouesse technique du candidat Mélenchon qui, à 65 ans fit ainsi presque preuve d’ubiquité…
Fan de mode devant l’éternel, je ne pus m’empêcher de sourire…
En 2006 (il y a donc 11 ans de cela !), le créateur surdoué Alexander McQueen écrivit une nouvelle page de l’histoire de la mode avec son défilé « Widows of Culloden » qui montra une facette plus poétique de son travail.
A la fin du défilé, Kate Moss fit une apparition éthérée sous forme d’hologramme à l’intérieur d’une pyramide de verre. Elle y danse délicatement sur la musique mélancolique de John Williams pour la Liste de Schindler. Cette séquence, elle-même inspirée par le film des frères Lumières (1896) « Danse serpentine », fut un véritable tour de force.
Kate Moss, alors clouée au pilori suite à une histoire de stupéfiants révélée par les tabloïds anglais, renait pour ainsi dire de ses cendres, ressuscitée (ou plutôt réhabilitée !) par le monde de la mode !
Alors Kate Moss et Jean-Luc Mélenchon même combat ?
Je n’irai pas jusque là mais je suis amusée de voir la politique qui (10 ans après) répète (volontairement ou non) une séquence historique de la mode qui elle-même s’inspire du cinéma et de la société.