Le week-end qui vient de passer fut riche en actualités politiques : plusieurs candidats à l’élection présidentielle avaient en effet choisi de tenir de grands rassemblements.
Le vainqueur “médiatique” incontestable et incontesté du week-end est Jean-Luc Mélenchon. Le candidat fit en effet le “buzz” technique et médiatique en apparaissant simultanément à Paris et à Lyon grâce à un hologramme.
La presse et les commentateurs politiques (officiels ou officieux, de droite et de gauche d’ailleurs) et les geeks soulignèrent l’inventivité et la prouesse technique du candidat Mélenchon qui, à 65 ans, fit ainsi presque preuve d’ubiquité…
Fan de mode devant l’éternel, je ne pus m’empêcher de sourire…
En 2006 (il y a donc 11 ans de cela !), le surdoué créateur Alexander McQueen écrivit une nouvelle page de l’histoire de la mode avec son défilé « Widows of Culloden » qui montra une facette très poétique de son travail avec de nombreuses références à l’Ecosse.
A la fin du défilé, Kate Moss fit une apparition éthérée sous forme d’hologramme à l’intérieur d’une pyramide de verre. Elle y danse délicatement sur la musique mélancolique de John Williams pour la Liste de Schindler. Cette séquence, elle-même inspirée par le film des frères Lumière « Danse serpentine », fut un véritable tour de force.
Kate Moss, alors clouée au pilori suite à une histoire de stupéfiants révélée par les tabloïds anglais, renait pour ainsi dire de ses cendres, ressuscitée (ou plutôt réhabilitée !) par son éternel ami mais aussi par tout le monde de la mode !
Alors Kate Moss et Jean-Luc Mélenchon même combat ?
Je n’irai pas jusque là mais je suis amusée de voir la politique qui fait le buzz en répétant (11 ans après, volontairement ou non) une séquence historique de la mode qui elle-même s’inspire du cinéma et de la société.